Maison du Coeur-de-Lion Forum de la Maison du Coeur-de-Lion, guilde militaire et commerçante JdR sur World of Warcraft - Kirin Tor |
| | Correspondance avec le Salon | |
| | |
Auteur | Message |
---|
Septimus Kromann
Messages : 12 Date d'inscription : 23/12/2012
| Sujet: Correspondance avec le Salon Mar 16 Juil 2013 - 0:01 | |
| - Citation :
- Le seizième jour du septième mois de l’an trente trois
Le Salon Centre du Salon Garde Mystique, 2 Forgefer
À l’attention de Seigneur Eldren Lionheart Seigneur du Lion Maison cœur de Lion
Seigneur Lionheart,
Par la présente, le Salon et ses membres s’annoncent à vous et vous témoignent leur sympathie et leur infini respect pour votre engagement permanent dans les conflits qui se tiennent au nord.
Le Salon qui regroupe en son sein des savants, praticiens et chercheurs en de multiples disciplines souhaite entretenir avec vous des liens de franche collaboration. Il est en effet de notre souhait de vous offrir l’opportunité de faire appel à nos services de recherche, dans l’éventualité où vous en auriez l’utilité. Nous espérons par ce fait favoriser vos activités et apporter notre concours à celles-ci à notre manière.
Nous nous tiendrons à votre entière disposition pour préciser l’offre que nous vous faisons, que ce soit par écrit ou lors d’une rencontre.
Le Salon souhaite également vous annoncer qu’il regroupe en son Centre de Forgefer tous les écrits pouvant intéresser ses activités actuelles et futures. La connaissance étant partout, il vous fait ainsi savoir qu’il serait prêt à vous acheter des copies des écrits que vous seriez susceptible de détenir. À titre indicatif, cette proposition vaut tant pour les ouvrages scientifiques et techniques que strictement littéraires.
Une fois encore, il se peut que de plus amples précisions doivent être apportées pour vous permettre de prendre une décision. Nous nous tiendrons donc à nouveau disponible pour ce faire. Nous nous tenons à votre entière disposition et vous prions d’agréer en l’expression de nos sincères et respectueuses considérations.
Chancelier du Salon Professeur Raedric Stornfeld
HRP : Bonjour à vous ! En vue d'entamer des relations entre nos guildes, le Salon s'est lancé en envoyant sa première missive. Nous avons ouvert un post pour accueillir les correspondances avec votre guilde sur notre forum : ICI
Dernière édition par Septimus Kromann le Mer 24 Juil 2013 - 21:34, édité 1 fois | |
| | | Kiel PDG de la Karabor Fancy Chicken
Messages : 1291 Date d'inscription : 17/03/2012 Age : 30 Localisation : Les pieds sur le bureau d'Eldren.
| Sujet: Re: Correspondance avec le Salon Sam 20 Juil 2013 - 11:58 | |
| - Citation :
- Au Chancelier du Salon Raedric Stornfeld,
Sis à la Garde Mystique de Forgefer,
En ma qualité d'évêque du Fort-du-Lion et humble conseiller du seigneur Eldren Lionheart, Marquis de Castafol, Seigneur du Fort-du-Lion et suzerain légitime et incontesté des Nobles Maisons du Lion, moi, Juran Aubeciel, me permet de prendre la plume et de vous répondre.
Tout d'abord, veuillez pardonner le retard que nous avons pris pour vous renvoyer notre réponse. De plus, nous vous remercions de l'intérêt que vous portez à notre Maison, qui connait une période de remarquable quiétude. Néanmoins, nous serions curieux de comprendre pourquoi nous en particulier.
Concernant la première offre que vous mentionnez, elle mérite une discussion entre nos vassaux et nos officiers, et nous vous remercions de celle-ci. Pour la deuxième en revanche, il est vrai que nous attendons de plus amples précisions, ne saisissant pas d'emblée votre intérêt pour nos bibliothèques.
En espérant avoir répondu avec clarté à votre missive, Que la Lumière vous garde,
Juran Aubeciel, évêque du Fort-du-Lion, au nom de lord Eldren Lionheart, Marquis de Castafol, Seigneur du Fort-du-Lion et suzerain légitime et incontesté des Nobles Maisons du Lion.
Je rugis ! <sceau d'Eldren> <sceau des Maisons du Lion> | |
| | | Septimus Kromann
Messages : 12 Date d'inscription : 23/12/2012
| Sujet: Re: Correspondance avec le Salon Mer 24 Juil 2013 - 21:29 | |
| - Citation :
- À Juran Aubeciel, Evêque du Fort-du-Lion au nom du Seigneur du Lion, Eldren Lionheart
Au Fort du Lion Le 24/07/33
Monseigneur l’Évêque, je vous remercie d’avoir pris en considération notre missive au nom de votre Suzerain auquel nous remettons nos sincères amitiés.
Pour répondre au pourquoi de notre intérêt envers le Maison de votre Suzerain, il faut premièrement prendre en considération l’origine de nombreux membres du Salon. Nombre d’entre eux, moi compris, proviennent des royaumes septentrionaux déchus et ont donc à cœur l’œuvre de reconquête qu’a entrepris de mener la Maison Lionheart et ses alliées du Nord. En outre, nous avons jugé important d’apporter notre concours à des maisons se battant pour l’intérêt de l’Alliance dans un Nord de plus en plus déserté par les armées régulières.
Vous comprendrez par ces lignes que nous avons proposé notre aide à d’autres organisations, qui, comme la Maison Lionheart, représentent à nos yeux ce que nous souhaitons défendre et aider par nos compétences et connaissances. Nous laissons évidemment au corps décisionnel de votre Maison le loisir de considérer à son aise notre proposition, celle-ci n’étant d’aucune façon limitée dans le temps.
Concernant la requête relative aux écrits, je vais tenter d’expliciter au mieux nos attentes et intentions pour permettre ainsi à vos instances décisionnelles de poser un acte. Notre organisation étant active dans tout ce qui concerne le Savoir et la Connaissance, nous donnons à son expression écrite un intérêt tout particulier. Nous compilons en effet dans notre bibliothèque de Forgefer tout type d’écrit susceptible d’intéresser nos activités actuelles et futures. Cela couvre un large spectre d’écrits allant de récits historiques, scientifiques, littéraires, biographiques, techniques, …
Nous supposons qu’une maison comme la votre peut disposer d’ouvrages pouvant intéresser le Salon, ce qui explique l’offre formulée dans ma première missive. Nous restons évidemment à l’écoute de vos conditions et de vos souhaits concernant cette transaction peu commune.
Dans l’espoir de permettre une saine et franche collaboration entre nos organisations,
Qu’elle veille sur vous, votre Suzerain et sa maison.
Professeur Raedric Stornfeld
[HRP ]Petite précision en HRP, car je ne sais pas si vous disposez d’une bibliothèque en accès privée ou non en plus de la section "Récits". Nous nous intéressons à tout type d’écrit relatif à l’univers de wow pouvant avoir été écrit par un personnage. Je pense notamment à des écrits narratifs que l’ont retrouve ça et là décrivant un évènement réalisé en RP ou le BG d’un personnage ou d’une famille. S’il peut avoir été écrit en RP par un personnage écrivain ou biographe, cela intéressera le Salon. Les pièces de théâtre également, peuvent intéresser le Salon. Il me semble qu’un de vos membres en écrivait fut un temps (Cederwynn, si ma mémoire est bonne). Si des questions à ce sujet se posent, n’hésitez pas à me /w IG (Raedric ou Kromann). | |
| | | Kiel PDG de la Karabor Fancy Chicken
Messages : 1291 Date d'inscription : 17/03/2012 Age : 30 Localisation : Les pieds sur le bureau d'Eldren.
| Sujet: Re: Correspondance avec le Salon Jeu 25 Juil 2013 - 10:50 | |
| - Citation :
- Au Chancelier du Salon Raedric Stornfeld,
Sis à la Garde Mystique de Forgefer,
Nous vous remercions de vos nombreux éclaircissements concernant vos offres, et souhaitons d'ores et déjà prévoir une date pour une rencontre entre vous et nos vassaux et officiers, dans le courant de la semaine prochaine.
Pour ce qui est de nos écrits, nous en possédons peut-être quelques uns, en plus des rapports militaires et économiques de la Maison, et de ma propre petite collection d'ouvrages liturgiques. Nous verrons lors de la rencontre -si elle se fait- ce que nous pourrons en faire.
En espérant vous revoir bientôt, Que la Lumière vous garde,
Juran Aubeciel, évêque du Fort-du-Lion, au nom de lord Eldren Lionheart, Marquis de Castafol, Seigneur du Fort-du-Lion et suzerain légitime et incontesté des Nobles Maisons du Lion.
Je rugis ! <sceau d'Eldren> <sceau des Maisons du Lion> | |
| | | Septimus Kromann
Messages : 12 Date d'inscription : 23/12/2012
| Sujet: Re: Correspondance avec le Salon Mar 30 Juil 2013 - 10:54 | |
| - Citation :
- À Juran Aubeciel, Evêque du Fort-du-Lion au nom du Seigneur du Lion, Eldren Lionheart
Au Fort du Lion Le 30/07/33
Monseigneur l’Évêque, je vous remercie à nouveau grandement de la considération avec laquelle vous nous traitez.
Conformément à notre souhait mutuel d’organiser une rencontre, je me permets de vous proposer la date du vendredi deuxième du mois prochain aux alentours de 20h30. Concernant le lieu, il va de soi que je me déplacerai au Fort-du-Lion, sauf si vous préférez qu’un autre lieu n’accueille notre rencontre.
En espérant vous rencontrer sous peu, Qu’elle veille sur vous, votre Suzerain et sa maison.
Chancelier du Salon Professeur Raedric Stornfeld
Dernière édition par Septimus Kromann le Ven 2 Aoû 2013 - 20:00, édité 1 fois | |
| | | Kiel PDG de la Karabor Fancy Chicken
Messages : 1291 Date d'inscription : 17/03/2012 Age : 30 Localisation : Les pieds sur le bureau d'Eldren.
| Sujet: Re: Correspondance avec le Salon Mer 31 Juil 2013 - 22:26 | |
| - Citation :
- Au Chancelier du Salon Raedric Stornfeld,
Sis à la Garde Mystique de Forgefer,
Monsieur le Chancelier, la date proposée nous satisfait, et nous vous attendons avec hâte. Je prierai pour que votre route jusqu'au Fort soit paisible et agréable.
Cordialement, Que la Lumière vous bénisse, vous et vos suivants,
Juran Aubeciel, évêque du Fort-du-Lion, au nom de lord Eldren Lionheart, Marquis de Castafol, Seigneur du Fort-du-Lion et suzerain légitime et incontesté des Nobles Maisons du Lion.
Je rugis ! <sceau d'Eldren> <sceau des Maisons du Lion> | |
| | | Septimus Kromann
Messages : 12 Date d'inscription : 23/12/2012
| Sujet: Re: Correspondance avec le Salon Lun 5 Aoû 2013 - 10:08 | |
| Une missive a été laissée à un palefrenier par le Professeur Stornfeld et son confrère à leur départ du Fort-du-Lion, à l’attention de l’Evêque Aubeciel. - Citation :
- À Juran Aubeciel, Evêque du Fort-du-Lion au nom du Seigneur du Lion, Eldren Lionheart
Au Fort du Lion Le 04/08/33
Monseigneur l’Evêque, je vous remercie à nouveau pour votre accueil et la façon dont s’est déroulée la réunion qui nous aura permit de jeter les bases d’une riche collaboration.
Comme vous l’aviez formulé, il serait certainement intéressant qu’une seconde entrevue soit réalisée pour que les points n’ayant pas trouvé leur conclusion puissent être discutée. Je me trouverai à Wolf-Heim jusqu’au mercredi de cette semaine, après quoi je serai à même de rallier le Fort-du-Lion pour le jour et l’heure qui vous conviendront au mieux.
Nous pourrons ainsi discuter plus en détail du projet d’aménagement des terres dont vous nous avez parlé lors de l’entretien. Une fois l’ensemble des informations obtenues à ce sujet, comprenant des cartes, des effectifs pouvant être alloués et une idée des fonds à disposition, nous pourrons rentrer à Forgefer et préparer les recherches préparatoires. Il s’agit d’un vaste projet qui, je le pense, se doit d’être évalué sous tous les angles pour en permettre une juste réalisation. Il ne s’agit pas d’être efficace, mais bien efficient.
Nous aurons également l’occasion de reparler des écrits et autres cartes que vous avez en votre possession. Si toutefois vous aurez eu d’ici là l’occasion de réaliser l’inventaire dont vous avez parlé lors de l’entretien, nous pourrons ainsi songer aux modalités de l’échange de sorte à ce que les deux parties y trouvent leur compte. Pour préparer la chose, je vous remets en annexe une page du Règlement du Salon concernant la conservation et consultation des écrits.
À l’avenir, nous souhaiterons sans doute –si cela est possible- faire la rencontre des dignitaires de la Maison Valenfleur à qui nous proposerons de rejoindre la Liste des Pairs et informerons de la possibilité du Consulariat au sein du Salon. Toutefois, pour éviter de surcharger notre prochaine rencontre, il serait préférable que cela se fasse ultérieurement voir même en dehors des pourparlers avec votre Maison.
Bien à vous, Qu’elle veille sur vous, votre Suzerain et sa maison.
Chancelier du Salon Professeur Raedric Stornfeld - Annexe : Règles concernant les écrits:
Chapitre 19 Des écrits, leur conservation et consultation : Art 1 : Des écrits :§ 1: L’écrit doit comporter le nom de son auteur sur la page de garde, sous le titre et à la fin du travail. Des initiales pouvant convenir pour les deux derniers. § 2: L’écrit doit être muni d’un titre indiquant ou pouvant suggérer son contenu. § 3: L’écrit doit être rédigé ou traduit en commun. § 4: L’écrit doit comporter l’emblème du Salon. § 5: L’écrit doit être rédigé lisiblement. § 6: L’écrit doit être ajouté au registre du Salon. § 7: L’écrit se doit d’être transcrit à l’aide d’une encre permettant sa lecture à long, voire très long terme. § 8: L’écrit se doit d’être transcrit sur un support non dégradable permettant sa conservation à long, voire très long terme. Art 2 : De la pérennité des écrits:§ 1: La paternité des écrits doit être assurée à l’aide d’un registre. § 2: Tant que l’auteur d’un écrit est vivant, il en est le juste propriétaire. § 3: Dans le cas où un auteur venait à mourir, ses écrits deviendraient propriété du Salon et l’Ordonnateur en aurait la charge. Art 3 : De la consultation des écrits :§ 1: Les écrits seront rassemblés dans la bibliothèque, § 2: L’emprunt d’un écrit doit se faire avec le consentement de son auteur ou de la personne qui en a la charge. § 3: L’emprunt d’un écrit doit être notifié dans le registre adapté. § 4: L’écrit se doit d’être manipulé avec le doigté et la précaution qu’il convient d’avoir avec ces derniers. § 5: Il est demandé de veiller à ne point endommager les écrits. De quelque manière que ce soit. § 6: Il est interdit d’approcher une flamme ou un produit hautement inflammable d’un écrit. § 7: Il est interdit de parler de vive voix lorsque l’ont consulte un livre délicat ou ancien. § 8: Les mains se doivent d’avoir été lavées à l’aide d’un savon doux, et séchées à l’aide d’une serviette en lin avant de pouvoir consulter les écrits d’importance ou anciens. § 9: Il est interdit d’ajouter des annotations dans les écrits d’autres membres du Salon. [écrit par la main du Professeur à la fin de la page] Il se peut que certains points doivent être développés et expliqués. Je m'y attellerai lors de notre prochaine rencontre.
| |
| | | Kiel PDG de la Karabor Fancy Chicken
Messages : 1291 Date d'inscription : 17/03/2012 Age : 30 Localisation : Les pieds sur le bureau d'Eldren.
| Sujet: Re: Correspondance avec le Salon Jeu 8 Aoû 2013 - 10:26 | |
| - Citation :
- Au Chancelier du Salon Raedric Stornfeld,
Sis à la Garde Mystique de Forgefer,
Monsieur le Chancelier, nous avons bien reçu votre lettre et son annexe juridique que vous nous avez fait transmettre d'une manière fort originale. Nous en avons pris connaissance et réfléchissons actuellement à cette liste de textes possibles.
La Maison prépare ses cartes de la région afin de vous aider à comprendre notre projet, et vous propose de nous revoir dans le courant de la semaine prochaine, De plus, pour faciliter les choses, la noble famille Valenfleur, représentée en la personne du bailli de Landebroce et Comte de Claircolline, monsieur Régio Valenfleur, sera présente pour répondre à vos questions et converser à propos des arcanes du Droit.
Nous laissons à votre convenance la date, en espérant vous revoir bientôt,
Que la Lumière vous bénisse, vous et vos suivants,
Juran Aubeciel, évêque du Fort-du-Lion, au nom de lord Eldren Lionheart, Marquis de Castafol, Seigneur du Fort-du-Lion et suzerain légitime et incontesté des Nobles Maisons du Lion.
Je rugis ! <sceau d'Eldren> <sceau des Maisons du Lion> | |
| | | Septimus Kromann
Messages : 12 Date d'inscription : 23/12/2012
| Sujet: Re: Correspondance avec le Salon Sam 10 Aoû 2013 - 1:27 | |
| - Citation :
- À Juran Aubeciel, Evêque du Fort-du-Lion au nom du Seigneur du Lion, Eldren Lionheart
Au Fort du Lion Le 09/08/33
Monseigneur l’Évêque,
Je pourrai à nouveau me rendre en ancienne Lordaeron le mardi 13 de ce mois et ainsi rejoindre votre fort pour ledit entretien. Si par hasard cette date ne vous convenait pas je serai malheureusement contraint de déléguer à l’un de mes pairs voir reporter à la fin du mois la tenue de cette séance.
Toutefois avant de pouvoir seulement songer à mettre en route, je me dois de vous faire part de rumeurs accablantes au sujet de votre Maison m’étant parvenues au cours de mes voyages dans le nord. Celles-ci indiqueraient que des vassaux de la Maison du Lion s’adonneraient ou se seraient adonnés à la vilénie de l’esclavagisme sans en subir les justes conséquences. Vous comprendrez aisément que nous souhaitions faire la lumière sur de tels on-dit -tant ils constituent un outrage grave aux yeux de la morale- et ainsi reconsidérer avec toutes les cartes en main notre proposition de collaboration à l’égard de la Maison de votre Suzerain.
Sachez toutefois que Le Salon ne pourra vous venir en aide comme évoqué si ces malheureuses rumeurs venaient à être fondées. Ce que, par la Lumière, j’espère ne pas être le cas. Votre réponse sera pour nous la confirmation espérée qu’il ne s’agit que de calomnies.
En espérant pouvoir faire le clair sur ces éléments, Qu’Elle vous guide avec sagesse,
Chancelier du Salon Professeur Raedric Stornfeld | |
| | | Kiel PDG de la Karabor Fancy Chicken
Messages : 1291 Date d'inscription : 17/03/2012 Age : 30 Localisation : Les pieds sur le bureau d'Eldren.
| Sujet: Re: Correspondance avec le Salon Sam 10 Aoû 2013 - 10:55 | |
| - Citation :
- Au Chancelier du Salon Raedric Stornfeld,
Sis à la Garde Mystique de Forgefer,
Monsieur le Chancelier, vos inquiétudes au sujet de la triste "affaire des esclaves" sont touchantes, et sommes affligés de voir qu'elles ont pu trouver quelque crédit auprès d'esprits éclairés comme les vôtres, colportées par des individus déplorablement célèbres et déterminés par tous les moyens à entraver la bonne marche vers l'avenir des Maisons du Lion. Si un tort devait être fait au seigneur visé par ces rumeurs, ce serait celui d'avoir hâtivement agi, et ce, sans se concerter avec ses pairs.
Me doutant évidemment que le nom des d'Althain a été traîné dans la fange au cours de vos rencontres avec les autres groupuscules agissant au Nord, je puis néanmoins vous assurer de trois choses concernant le duc d'Aiglepic. Premièrement, j'ai recueilli diligemment la confession de sire Kiel, peu après que l'affaire ait éclaté, et il a prouvé l'innocence de son cœur à la Très Sainte, allant jusqu'à me confier l'existence d'un évènement de son passé qui ne pouvait décemment faire de lui un vil esclavagiste, ce qui constitue le deuxième point. Troisièmement, la justice de Sa Majesté Varian Wrynn de Hurlevent, en la personne du bailli de Landebroce, sire Régio Valenfleur, l'a acquitté, pour tous les chefs d'accusation pesant sur son cas.
Si malgré toutes ces raisons, un doute devait subsister dans votre esprit, je vous invite fortement à revenir au Fort-du-Lion afin d'en débattre avec sire Kiel, en vous conseillant néanmoins la prudence, attendu que l'humeur du duc tourne très rapidement à l'orage lorsque cette affaire est évoquée.
Concernant la date du treize, elle nous convient parfaitement, et nous vous attendons avec impatience, afin de lancer officiellement notre relance, et de graver dans le marbre votre nom en tant que grand allié des Maisons du Lion.
Si tel ne devait pas être le cas, alors nous continuerons de notre côté, peut-être plus difficilement, peut-être plus lentement, mais toujours certains de notre bien-fondé et assurés de notre foi en le progrès et l'avenir, en balayant, comme nous l'avons toujours fait depuis les débuts de notre Maison, les pires obstacles déposés sur notre chemin.
Puisse la Lumière vous donner la clairvoyance et vous garder en sa pureté,
Juran Aubeciel, évêque du Fort-du-Lion, au nom de lord Eldren Lionheart, Marquis de Castafol, Seigneur du Fort-du-Lion et suzerain légitime et incontesté des Nobles Maisons du Lion.
Je rugis ! <sceau d'Eldren> <sceau des Maisons du Lion> | |
| | | Septimus Kromann
Messages : 12 Date d'inscription : 23/12/2012
| Sujet: Re: Correspondance avec le Salon Sam 10 Aoû 2013 - 22:50 | |
| - Citation :
- À Juran Aubeciel, Evêque du Fort-du-Lion au nom du Seigneur du Lion, Eldren Lionheart
Au Fort du Lion Le 10/08/33
Monseigneur l’Évêque, je vous prie d’excuser l’inquiétude que j’ai manifestée concernant ces rumeurs relatives à votre Maison et ses vassaux. Je me permets toutefois de vous assurer ne donner crédit aux hommes qu’une fois en possession d’assez d’éléments me permettant l’un ou l’autre positionnement.
Vous aurez certainement compris que je n’ai jamais souhaité que faire la lumière sur cette affaire et ainsi permettre à notre collaboration de débuter sur des bases saines mêlant confiance et partage. Je m’excuse d’avance à devoir évoquer à nouveau cette affaire lors de notre prochaine rencontre, poussé par la nécessité d’en connaître les tenants et aboutissant au nom de mes pairs. Nous souhaiterions en effet connaître les malheureux évènements qui ont pu conduire à la naissance de pareilles injures envers les Maisons du Lion. Si vous me le permettez, je pourrai certainement rencontrer cet objectif en en parlant directement au Seigneur Régio Valenfleur ce mardi. Car évidemment, nous souhaitons toujours évoquer avec vous les points cités dans mes précédents missives et ainsi entériner des relations qui seront profitables à nos organisations et à ce qu’elles défendent avec ferveur. Nous espérons ainsi, pour reprendre votre formule, mériter le droit d’être un allié des Maisons du Lion.
Je me trouverai donc aux portes du Fort-de-Lion ce mardi 13, aux alentours de 20h30. Et me tiendrai prêt pour débuter l’entretien à mon arrivée.
Dans l’impatience de faire à nouveau votre rencontre, Qu’Elle vous guide avec sagesse,
Chancelier du Salon Professeur Raedric Stornfeld | |
| | | Septimus Kromann
Messages : 12 Date d'inscription : 23/12/2012
| Sujet: Re: Correspondance avec le Salon Sam 5 Oct 2013 - 18:55 | |
| - Citation :
- À Juran Aubeciel, Evêque du Fort-du-Lion au nom du Seigneur du Lion, Eldren Lionheart
Au Fort du Lion Le 05/10/33
Monseigneur l’Évêque, c’est avec plaisir que je vous annonce avoir pris en charge le projet d’aménagement d’une voie de communication fluviale pour le compte de nos alliés de la Maison Cœur de Lion.
En tant que superviseur dudit projet au sein du Salon, j’aurai pour tâche d’organiser et répartir le travail entre nos différents contributeurs ainsi que d’assurer le suivi de notre avancement. Dans ce cadre, je souhaiterais pouvoir connaître le nom et les coordonnées d’un membre de votre Maison qui fera office de Contact dans le cadre de ce projet. C’est à ce dernier que nous communiquerons nos questions, doléances et avancées.
Pour l’heure, je travaille à trouver davantage de contributeurs ingénieurs qui pourront apporter leur expertise à ce projet d’envergure.
J’en profite également pour vous annoncer la nomination de Monsieur Kolben Fracassor à la tête de notre communauté, qui remplacera dans ses fonctions de Chancelier Monsieur Stornfeld avec qui vous avez eu l’occasion de communiquer.
Bien à vous, Que la Lumière vous guide.
Septimus Kromann Ordonnateur du Salon Superviseur du projet
HRP :- Spoiler:
Bonjour à vous ! Nous ne vous avons pas oubliés, mais la fin des vacances et le retour aux cours a été fort chronophage, bref. J'espère que le projet est toujours bien d'actualité, et que nous pourrons faire ce RP ensemble. Concernant le cas du Contact, il serait préférable que ce dernier soit inscrit à notre forum. Ainsi, nous lui donnerons accès à un sous-forum où les rapports du projet seront postés. Ce sera ainsi plus simple ! Aussi, j'espère que vous comprendrez que nous tentons de faire un RP le plus cohérent possible avec pour principal problème que cela nous demande beaucoup de temps. De plus nous ne sommes pas nombreux. J'espère donc que vous ne perdrez pas patience à nous voir avancer "lentement". Si jamais, je suis également dispo par Skype si vous avez de l'HRP à communiquer et que vous préférez ce biais. À bientôt ! Septimus
| |
| | | Kiel PDG de la Karabor Fancy Chicken
Messages : 1291 Date d'inscription : 17/03/2012 Age : 30 Localisation : Les pieds sur le bureau d'Eldren.
| Sujet: Re: Correspondance avec le Salon Sam 5 Oct 2013 - 20:28 | |
| - Spoiler:
Salut à toi Septimus, je comprends complètement ça, il se passe presque la même chose dans la nôtre. Nous sommes également en restructuration et campagne contre les monticules de poussière partout sur le forum et dans notre organisation. Pour l'évolution lente, ce n'est pas non plus un problème ^^
Je suis dispo sur Skype pour en parler, lochinwyrr pour m'add en ami. Bonne soirée et bon courage !
| |
| | | Kiel PDG de la Karabor Fancy Chicken
Messages : 1291 Date d'inscription : 17/03/2012 Age : 30 Localisation : Les pieds sur le bureau d'Eldren.
| Sujet: Re: Correspondance avec le Salon Mer 9 Oct 2013 - 10:58 | |
| - Citation :
- A l'Ordonnateur du Salon Septimus Kromann,
Superviseur du projet, Sis à la Garde Mystique de Forgefer,
Le neuvième jour du dixième mois de l'an trente-trois, Du Fort-du-Lion. Monsieur l'Ordonnateur, c'est un réel plaisir que de voir que vous ne nous avez point oubliés dans notre contrée reculée. Et c'est également avec joie que j'apprends cette excellente nouvelle, notre future ouverture vers le monde civilisé du Sud. Je vous communique dès à présent le nom de l’intermédiaire entre nos deux ordres, en la personne de l’Argentier du Lion, Sathis Neryme, en qui notre Régisseur, le duc d’Aiglepic a toute confiance pour assurer une communication parfaite.
Soyez assuré qu’à notre retour de la campagne de reprise du marquisat de Ferningham, vous trouverez nos troupes prêtes à vous protéger lors des différentes missions en extérieur, de reconnaissance et de préparation des sols.
Cordialement, Puisse la Lumière toujours veiller sur vous et vos proches,
Juran Aubeciel, évêque du Fort-du-Lion, au nom de lord Eldren Lionheart, Marquis de Castafol, Seigneur du Fort-du-Lion et suzerain légitime et incontesté des Nobles Maisons du Lion. Je rugis ! <sceau d'Eldren> <sceau des Maisons du Lion> | |
| | | kolben
Messages : 5 Date d'inscription : 15/10/2013
| Sujet: Re: Correspondance avec le Salon Mar 15 Oct 2013 - 20:15 | |
| A Juran Aubeciel, Evêque du Fort-du-Lion au nom du seigneur du Lion, Eldren Lionheart Au Fort-du-Lion Le 15/10/33.
Monseigneur l'Evêque,
Par la présente missive, moi, professeur Kolben Fracassor, de la communauté du Salon, vous annonce ma nomination au grade de chancelier et de nouveau dirigeant de ma communauté.
Je tiens à vous communiquer mon plus profond respect vis à vis de votre cause et votre engagement dans les conflits qui sévissent dans les Maleterres, respect toujours et également témoigné par l'ensemble du Salon. Comme l'a fait notre ancien chancelier, le professeur Raedric Stornfeld, je tiens à poursuivre son oeuvre diplomatique entre nos deux organismes, en vous assurant notre soutien en ces heures difficiles. Je souhaiterai également signaler que notre communauté et moi-même avons toujours à coeur le projet qu'aimerait voir aboutir votre Maison, comme a du vous le signaler notre Ordonnateur, Monsieur Septimus Kromann, en charge de la supervision du dit projet.
J'ai aussi le plaisir de vous annoncer que notre communauté a choisi, en ce 12ème jour de ce mois, le thème qui sera mis en avant durant cet automne 33, jusqu'à nos prochaines élections, en fin de cette année. Celui-ci est l'Histoire kaldorei. Ce projet de « saison à thème », nouvellement créé, a pour but de favoriser la recherche sur un domaine particulier durant le temps d'une saison. Durant cette période, tous les membres du Salon et des ordres associés, avec l'accord de leurs gouvernements, peuvent rédiger et publier une recherche basée sur le domaine saisonnier choisi, qui sera évaluée par les membres de notre Loge. L'auteur de la meilleure recherche se verra se remettre un prix, en fin de saison, et sera également convié à présenter cette recherche lors d'une future conférence, ouverte à l'ensemble des communautés « alliées » au Salon. Aussi je convie officiellement votre communauté de la Maison du Coeur-du-lion à ce projet, bien que n'étant pas une organisation centrée sur la recherche. Peut-être ce thème sera-t-il à même de susciter à l'une ou l'autre personne l'envie d'apprendre et d'écrire.
Bien à vous, Monseigneur l'Evêque. Que la Lumière vous guide.
Chancelier du Salon, Professeur Kolben Fracassor.
| |
| | | Kiel PDG de la Karabor Fancy Chicken
Messages : 1291 Date d'inscription : 17/03/2012 Age : 30 Localisation : Les pieds sur le bureau d'Eldren.
| Sujet: Re: Correspondance avec le Salon Jeu 17 Oct 2013 - 22:45 | |
| - Citation :
- Au Chancelier du Salon, Professeur Kolben Fracassor,
En Forgefer, Le dix-septième jour du dixième mois de l'an 33,
Monsieur le Chancelier,
Je tiens d'emblée à vous féliciter pour votre nomination à cette charge honorifique, et nous vous assurons que l'expression de vos distingués sentiments envers notre Maison a bien été transmise à qui de droit, notre suzerain monseigneur Lionheart.
Néanmoins, je me dois d'apporter une nuance à cette missive emplie des meilleurs sentiments. J'ai le regret de vous annoncer que nous ne comptons pas de membres kaldorei dans notre Maison, qui plus est, d'esthètes appréciant et connaissant de fond en comble l'histoire millénaire de cette peuplade. En définitive, nous ne pensons pas vous présenter de travaux ayant trait à ce thème, bien que par curiosité personnelle, je lirai les autres proposés.
Cordialement, Puisse la Lumière toujours veiller sur vous et vos proches,
Juran Aubeciel, évêque du Fort-du-Lion, au nom de lord Eldren Lionheart, Marquis de Castafol, Seigneur du Fort-du-Lion et suzerain légitime et incontesté des Nobles Maisons du Lion. Je rugis ! <sceau d'Eldren> <sceau des Maisons du Lion>
| |
| | | Cederwynn d'Althain Raiponce de Lorraine
Messages : 523 Date d'inscription : 30/06/2012 Age : 30
| Sujet: Re: Correspondance avec le Salon Mar 5 Nov 2013 - 20:19 | |
| - Citation :
- A l'attention du professeur Kolben Fracassor,
Chancelier du Salon, Sis en Forgefer,
Monsieur,
Permettez-moi de vous transmettre mes félicitations pour votre nomination au poste de chancelier. Je prends la plume dans l'optique de parachever le discours que j'eusse entamé avec votre prédécesseur, le professeur Stornfeld, lors de sa dernière visite il y a de cela quelques mois en le marquisat de Castafol.
A cette occasion, le sieur Stornfeld m'avait fait part plus avant de la constante recherche de vos pairs en matière scientifique mais également artistique, me précisant ainsi que les arts et notamment le théâtre faisaient partie intégrante de vos travaux.
Si tant est que ledit sieur ne vous en ai touché mot, je lui avais signifié que j'escomptais lui faire parvenir certaines de mes propres pièces -des copies, vous comprendrez- qui, pour la plupart, furent écrites de la main de ma fille, Cornélia Valenfleur, dite Cederwynn d'Althain.
Vous trouverez ci-joint un paquet contenant la copie de l'original d'une comédie qu'elle avait écrite il y a de cela plusieurs années, en collaboration avec un obscur écrivain répondant au sobriquet de "Mots-de-lierres".
Je m'empresse de vous rappeler la législation afférente à la propriété intellectuelle et aux droits d'auteur, desquels votre prédécesseur s'était porté garant d'assurer, en vous demandant à votre tour d'assurer la protection de ces droits. Si cela vous convient, vous avez ma permission d'exposer cet ouvrage dans votre bibliothèque.
En vous souhaitant réussite dans votre noble entreprise, veuillez accepter, M. le chancelier, l'expression de mes salutations distinguées.
Lord Régio Valenfleur, Bailli au service de sa majesté, Varian Wrynn, Pair du royaume de Hurlevent, Membre de la maison des Nobles de Hurlevent. Au délicat vélin se joint un petit colis empaqueté de velours, au sein duquel trône ledit ouvrage fraichement manuscrit et recopié sur l'original du "Sorcier-docteur malgré lui".- Sorcier-docteur malgré lui:
Sorcier-Docteur malgré lui de Jehan-Baptiste Poquelaine, dit « Mot-de-Lierre » de Cederwynn Delabruine. Scène première, Varthal, le fils. Tard dans la nuit, des bruits de course dans les jardins en fleurs d'un manoir de Quel'Talas se font entendre.Varthal, courant maladroitement après une poule. Viens donc ici, poulette ! J'vois comme t'es grassouillette, Alors me fais pas user ainsi mes grolles, Tu finiras de toutes façons à la casserole ! Le troll se prend les pieds, s'étale et reste un instant au sol. Sa robe rapiécée et encrottée vrillée sur elle-même. Il peste, avant de se relever en titubant et de repartir à la chasse au poulet. Au même-moment, plus loin et sur un banc en marbre du jardin, un elfe à la tenue fière et l'allure altière.Le fils, une main sur le cœur et le dos de l'autre contre le front.Oh, grâce ! Oh tragique infortune ! Pourquoi un destin si empli d'amertume, S'acharne à préserver un vieillard au seuil de l'autre monde. Alors qu'à tous sa mort viendrait ravir ? A défaut d'autrui, à moi, son fils, les intérêts abondent, Puisque de son trépas, mon patrimoine se viendra enrichir ! Or, pendant ce temps, ma mère, si chère me soit-elle, Se contente de dilapider de père la fortune En charlatans, grigris et calembredaines Pour un rétablissement miraculeux d'un vieux père déjà sur la rive nocturne ? Mais une oreille indiscrète pourrait entendre mes desseins ! Et par ailleurs, j'entends que quelqu'un vient ! Varthal, arrivant en courant.Partie ! C'en est fini de la poulette qui m'aura bien fait courir ! A en perdre le souffle, d'une course à n'en plus finir ! Le fils. Mais qui diable êtes-vous ! Si sale et répugnant, Pour ainsi oser la demeure de père profaner ? D'un dégoût et d'un aspect révulsant, Vous venez m’écœurez avec bien de légèreté ! Varthal. Dis, mec, c'est pas pour t'entendre piailler, Qu'en ce jardin, je suis venu chercher de quoi manger. Et de loin j'voudrais t'offenser, Si en te disant qu'à ce que tu viens de baver, y'a pas un broc que j'ai pigé. Le fils, remarquant les ornements sur le robe du troll.Mais... mais qu'est ce donc que ces horreurs que je ne saurais souffrir, Qui avec incohérence, votre robe viennent garnir ? Varthal. Ça, garçon, ce sont des langues. On en trouve de toute sortes, chèvre, bœuf et caribou. Parce qu'ainsi, afin que tout le monde s'entende, Je puis dire avec aisance être un troll de goût. Les langues, le goût, tu comprends ? T vois, gamin, sous mes airs de vagabond, j'suis plus qu'un mendiant. En réalité, le pauvre Varthal s'y connaît en p'tites potions. Le genre de lotions qui pourraient te ravir un pestiféré, ou faire taire un type gênant. Le fils, soudain intéressé.Oh, ainsi est-ce un alchimiste qui me fait face ? Je pourrais peut-être oublier votre intrusion, Si face à cette situation qui me dépasse, Vous veniez m'aider par vos prédispositions. Mais approchez, que je vienne vous exposer Quelques projets, qui sans être plus globaux, viendraient tous deux nous contenter. Les deux s'éloignent sous le clair de lune. (Le troll et l'elfe s'éloignent. Entrent sur scène l'ogre, le malade et sa femme. Le malade repose dans un lit, allongé. Sa femme se place debout, à son côté, et l'orc de l'autre.)Scène deuxième, Gragor, Silin'Tiel, Amine'Le. Le riche père se tient allongé dans un luxueux lit à baldaquin, recouvert d'une mer de couverture, une serviette humide en travers du front. Lui fait face un orc lourdaud et balourd, engoncé d'une armure et l'air idiot. Aux côtés de son mari d'elfe, Amine'Le, somptueusement vêtue.Gragor. Vous autres, les elfes, êtes petits et pas bien costauds. Et maintenant, le voilà qui est tout palot. Je l'aime bien, votre mari, mais le v'la bien mal parti. Remarquez, j'y comprends rien. Qu'est-ce qui lui arrive, à cet elfe rabougri ? Amine'Le, saisissant la main de son homme.Je vous l'ai par maintes fois répété, Mon amour souffre d'un mal inavoué. Médecins, chamans et sorciers, aucun n'a sût trouvé, La malédiction qui semble l'affecter. Gragor. Bah ! C'est parce que vous mangez que des plats compliqués ! Que vous passez votre temps libre à lire, écrire et à jouer ! Si sur le terrain, vos hommes préféraient guerroyer, Forts, grands et en pleine forme, vous les récupéreriez. Silin'Tiel, se redressant très légèrement et avec difficulté.Aussi fatigué... puisses-je être, De tels mots, loin suis-je de permettre. Ma mie, je vous en prie. De grâce, je vous en conjure. Cessez de ma santé vous inquiéter, qui vous jugera du parjure De ma vie ne pas avoir veillé ? Là où tant d'experts ont échoué ? Apportez-moi plume, encre et papier. Il est grand temps que de ce pas, mon testament je m'en aille rédiger. Gragor ! Allons, cet encrier ! Gragor, saisissant le flacon d'une poigne un peu trop ferme, le brise et en renverse l'encre sur les vélins alentours.Heum... c'est que ce que vous me demandez est introuvable, monsieur. J'ai beau cherché, et à moins que ce ne soient mes yeux, Je crois bien qu'ici, il n'y ai aucun encrier. Silin'Tiel, levant les yeux au ciel, se tournant vers le public.Ce diable d'orc aura ma mort ! S'adressant de nouveau à l'orc. Et bien, portez-moi donc le papier, en ce cas ! Gragor, balbutiant et balayant le tout derrière le meuble, cachant son méfait.C'est que le papier, c'est bien pareil ! Et ne demandez pas plus crayon, ardoise ou fusain ! Sur votre bureau, je vous dis qu'il n'y a rien ! Amine'Le, à son mari.Mon ami, je vous en prie ! Cessez de vous agiter ! Le docteur n'a de cesse de dire que votre tracas n'en serait que renforcé ! Allons, venez, reposez-vous bien ici. Et de grâce, oubliez vos horribles papiers ! Je ne supporte l'idée de vous voir partir vers l'oubli. Et l'au-delà m'inquiète bien assez, allons. Prenez votre répit. Silin'Tiel, se replaçant nuque sur l'édredon.Ah, ma femme ! Vous êtes bien trop bonne. Si seulement de mon mal, votre bonté pouvait changer la donne. Amine'Le. Qu'importe le prix de leurs honoraires, Les médecins du monde entier se presseront pour vos besoins satisfaire. Que votre patrimoine l'entende ou non, peut me chaut. Mieux me convient un pauvre mari en vie, Qu'un riche fantôme d'un souvenir de mélancolie empli. Scène troisième, les mêmes, accompagné du fils. Le fils pénètre la chambre en une envolée de fanfreluche ostentatoire, ménageant ses gestes avec une emphase grossière et pas naturelle pour un sous.Le fils, bras ouverts au ciel.Mais qu'entends-je ? Que dis-je, qu'ouï-je ? De mon grand, noble et propre père, Et de son père avant lui, respectable et fier, Dans son bureau ne saurait-être trouver de quoi écrire ? Quelle chance que votre fils, à vos besoins sache subvenir ! Tenez, voilà là papier, de l'encre et encore un porte-plume. Par pitié, père, avant que votre cœur ne fume, Veillez à ne pas laissez votre enfant dans l'incertitude, D'un legs déshérité l'infortune. Amine'Le, jetant un regard noir à son fils.De quelle honte recouvrez-vous, fils ! Si votre père se perchait au bord d'un précipice, Peu serais-je étonnée que vous l'y précipitiez ! Le fils, au public.Ainsi donc, écoutez de quelle mère je suis affligé ! M'accuser, de la sorte, moi ! Mon père ne point aimer ? Qu'ais-je donc fais pour être ainsi insulté ? Moi, dont le seul tort fut ma famille choyer ? Grogar, se tenant le front.Ça recommence ! D'en de lyriques envolées, A se perdre je les reprends. A n'y rien comprendre, j'y suis égaré. Alors avec mon mal de tête, j'attends. Le fils, à sa mère.Allons, je ne suis inquiet que de la santé de mon géniteur ! Et bien outrecuidante vous m'apparaissez, Alors que sa fortune, vous êtes la première à dilapider ! Je devrais apparaître en légitime bienfaiteur ! Silin'Tiel, haussant le ton.Paix ! Voyons, paix ! Mon amour, ne voyez point un mal inexistant, Dans la maladresse d'un fils éploré, Qui de notre fortune, de notre dynastie et des affres du temps, L'altération n'en cherche qu'à préserver. Portez-moi donc ce papier, cette plume et cet encrier. Le fils s'exécute, plaçant vélin sur planche de bois et trempant plume dans encrier. Tendant ensuite le tout à son père, il s'en place à ses côtés. Le malade, une fois son testament dressé, le scelle d'un cachet de cire, aux armoiries de sa lignée. Pendant ce temps, Grogar a quitté la pièce après avoir crut entendre un bruit.Silien'Tiel, reposant sa nuque.Voilà qui est fait, enfin puis-je reposer. Mais mon fils, avant de nouveau sombrer... Dîtes-moi, quel était ce chahut, Qui ce tantôt troubla mon répit de sa cohue ? Le fils. Oh, et bien père, vous allez rire ! Figurez-vous qu'à l'instant, je venais de... Scène quatrième, les mêmes accompagnés de Varthal. Grogar entre, ouvrant la porte d'un brutal coup de pied et traînant Varthal par le col. Le troll, se débattant misérablement, tente de bien de s'expliquer. Mais l'orc, faisant la sourde oreille, se contente de mieux le bousculer à l'intérieur de la pièce.Grogar, jetant le troll au sol, entre la porte et le lit.Regardez donc quel oiseau je viens de cueillir, Alors qu'il flânait, entre ces lieux et sans prévenir. Un félon, un faible, un faquin. Avec votre permission, je m'en vais lui apprendre à ne plus faire le malin. Amine'Le, outrée.Un vagabond, en ces lieux ? Grogar, je vous en conjure ! Débarrassez-nous de ce diable de miséreux ! De sa simple vue, je ne saurais souffrir ! Mais enfin, regardez-le ! Pouilleux, galeux, allons ! Faîtes le partir ! Silin'Tiel. Écoutez donc ma femme. Dans notre potager, il suffira de l'y cacher, Quand de votre main, le manant nous aura quitter. Et allez savoir, il paraît qu'ils font un bon engrais. Peut-être viendra t-il de notre récolte, le rendement sublimer. Grogar. Ah bah ça, qui je serais pour refuser ! Et puis, les autorités seront simples à duper. Un pot-de-vin, une bonne excuse, Et puis zut, on dira que c'est pas nous ! Grogar quitte un imposant tomahawk ceignant sa taille. Le levant, prêt à abattre Varthal comme un bétail. Le troll ne dût sa vie qu'à son protecteur, l'elfe, fils du riche cultivateur. Varthal, repliant ses bras devant son visage.Woh, woh ! Mec, fais pas de sottises ! J'veux pas faire preuve de vantardise, Mais une seconde, oh, laisses-moi m'expliquer ! Le fils. Attendez, tous ! De ce quiproquo, éclairons la raison ! Ce pauvre ère, à la primaire frimousse, Est en fait praticien de l'école de la guérison ! Je le rencontrais plus tôt, dans le jardin et par hasard. La voilà, père, la raison de ce bazar. Oh, il a bien l'air d'un mendiant. Et de ce fait, le premier en suis conscient. Mais il y a de cela trois jours, Il me fit démonstration de plusieurs de ces tours. D'un colibri ayant passé l'aile à gauche, Sa résurrection il fit l'ébauche. D'une jouvencelle éprise d'un mal sans nom, Il parvint à chasser la maladie pour de bon. Varthal, incrédule et comprenant à peine la manigance du fils.Euh, ouais c'est carrément comme le dit le bien-coiffé ! Les maladies, les épidémies ? Pah, d'un geste, je les balaies ! Une blessure, une plaie qui vous chagrine ? Peuh ! D'une potion, d'une lotion je viens vous ravir. Faut pas vous en faire, oh beauté divine. Votre mari, j'm'en vais guérir. Grogar. PAH ! Un charlatan, voilà ce qu'il est ! Silin'Tiel. Grogar, vous oseriez douter de la foi de mon fils ? S'il croit en cette chose, et en ses artifices, Je m'en remets à son jugement. Amine'Le. Apothicaires, docteurs et herboristes ! Tous se sont succéder, et de mon mari le mal subsiste. Mais tous étaient notables, bonnes gens et bourgeois praticiens. Un miséreux parviendra peut-être à sauver mon aimé? Après ces épreuves, je ne crois plus en rien. Un miracle, troll ! Si le terme existe dans notre langue, C'est qu'en certains temps, il doit bien désigner une réalité. Le fils. Un miracle ! Je n'aurais pas mieux choisis ! Le terme s'y prête, tant Varthal, mon cher ami, Promet, que dis-je ! Fait monts et merveilles ! Grogar, relevez-le. Grogar, relevant le troll sans aucune délicatesse.Comme il plaira à monsieur... Allons, debout le gueux ! Amine'Le, tandis que le troll se dirige vers le bureau, mélangeant ses mixtures.Dis-moi, troll. Pourquoi nous aider ? Non pas que la première n'en sois-je contentée, Mais de tes intentions, je viens me questionner. Varthal, travaillant sur ce qu'il pense être un poison et non un élixir.Et ben, euh... C'est que, vous comprenez... C'est votre fils qui est venu me mander. Par hasard, dans le coin je passais, Et le bien heureux à sût me trouver. Mais mes intentions ? Bah, je crois qu'elles soient sans prétentions. Le profit, madame, voilà ce qui me sied. Je suis un troll, et j'aime le profit. Grogar, amusé et s'adressant au public.Un profit-troll, ha ! Ça c'est travaillé ! Varthal, au public.Je n'ai absolument aucune idée de ce que je fabrique. Le fils, au père.Regardez, je vous en prie père ! Le voilà donc, ce troll, qui de ses breuvages fantastiques, Ira guérir votre maladie, il exauce nos prières ! Grogar, sceptique.Il ferait bon voir qu'il échoue, Auquel cas il est bon pour se faire tordre le cou. A ces mots, le troll sursaute et renverse sa préparation. Grogar, au bout du rouleau, s'avance d'un air menaçant. Varthal, balbutiant.OULA ! Ce n'est rien ! A peine un contretemps ! Mais laissez-moi donc une seconde, à peine un instant ! Que je me reprenne pour un élixir plus... global. Avec, j'vous assure, je vous fais la totale ! Avec en prime une boule à zéro en moins ! Silin'Tiel, passant une main honteuse sur sa calvitie.Un accident arcanique, j'imagine que vous comprenez ? Vous qui ces forces, semblez presque familier. Le fils. Allons, je vous en prie père ! De quoi pensez-vous que ce troll ait l'air ? Grogar, fulminant.D'un menteur, je vous le dis ! Amine'Le. Mais à la fin, Grogar ! N'est-ce pas fini ? Grogar. Pas tant que votre mari ne sera pas guéri. Jusque là, j'ai été ainsi. Et qu'avons-nous vu d'autres que des charlantes, je vous en prie ! Amine'Le. Alors quoi, ce sont mes décisions que vous contestez ? Mais à la fin, pour qui vous vous prenez ! Silin'Tiel. Tonnerre ! Sortez, tous ! Que seul le troll demeure ! Par pitié, cessez cette clameur ! Scène cinquième, Varthal et Silin'Tiel. Silin'Tiel. De grâce, mon brave, faites vite ! Je sens qu'avec avidité, la mort m'invite ! Combien de temps pourrais-je la retenir ? La chasser, l'éconduire ? AH ! Je la sens ! Elle arrive ! Varthal, définitivement perdu, au public.Hey mais ! S'il meurt alors que nous sommes seuls, J'suis bon pour m'faire accuser d'lui avoir offert le linceul ! Silin'Tiel, au bord.Je me meurs ! Varthal, saisissant tout ce qui lui passe sous la main et le mélangeant d'un coup, d'un seul.Ouais ! Tenez, prenez ça ! J'vous assure que ça vous remettra ! Varthal tousse et se retourne, se cachant les yeux en n'osant pas plus regarder son œuvre. Pendant ce temps, le patriarche, affaibli, retire le haut de sa couverture et porte le flacon aux effets inconnus à ses lèvres.Silin'Tiel, buvant le flacon.Bigre que c'est abominable ! Si la maladie ne me tue pas, Pour sûr que ce goût le fera ! AH ! C'est fichtrement intolérable ! Scène finale, les mêmes, Amine'Le, le fils, Grogar. Amine'Le, entrant en hâte.Que sont-ce que ces cris ? Grogar, la hache en main.Il vous a blessé ? Comment vous-vous sentez ? Le père, debout et visiblement en pleine forme.Blessé ? Mais oui ! Et comment ! Et il a tenté pire, en m'empoisonnant ! Ce goût, c'est atroce ! Une torture ! Un vrai relent de pourriture ! Amine'Le, outrée.Un poison ? Comment, quand ! Grogar ! Grogar, levant son arme au-dessus de Varthal.J'attendais ça d'puis un moment ! Tu f'rais mieux de prier un instant ! Varthal, hystérique et au bord des larmes.Mais enfin ! R'gardez le, votre parent ! Le v'la qui se tient debout, Frais, fringuant et bien portant ! Silin'Tiel. Attendez ! Fichtre que c'est vrai ! Si écœuré que j'étais, j'allais le faire tuer ! Mon sauveur, mon docteur ! Vous, mon guérisseur ! Grogar ! Le blesser ? Allons, vous devriez l'embrasser ! Le bougre semble venir de me sauver ! Le fils, échappant sans le vouloir.AH, LE TRAÎTRE ! Lui qui devait l'achever ! Amine'Le, interloquée.Plait-il ? Silin'Tiel. Qu'est-ce à dire que ceci ? Varthal, sautant sur l'occasion.Comme il dit ! Il voulait que je tue votre seigneurie ! Mais, le brave Varthal, généreux et réfléchi, A préféré lui sauver la vie ! Par contre, lui, le félon, Projette de tuer le patron ! Tous jettent un regard noir au fils, tandis que Grogar approche dangereusement.Le fils, se faisant minuscule.Hum... Pourparlers ? FIN
| |
| | | Septimus Kromann
Messages : 12 Date d'inscription : 23/12/2012
| Sujet: Re: Correspondance avec le Salon Mar 5 Nov 2013 - 22:40 | |
| - Citation :
- Du Centre du Salon,
Garde Mystique,2, Forgefer le 05/11/33 Au Lord Régio Valenfleur,
Monsieur le Bailli,
Permettez-moi de vous remercier, au nom du Salon tout entier, pour cette œuvre théâtrale que vous nous faites parvenir. Je pense pouvoir affirmer qu'elle occupera une bonne place en nos bibliothèques.
Nous ne manquerons pas non-plus de nous assurer du respect de la loi relative à la propriété intellectuelle et aux droits d'auteurs, en vertu du fait qu'elle fait partie de nos principes depuis la création de notre organisme.
En vous remerciant encore pour ce "don", si vous me permettez l'expression.
Au nom de notre ordre , je vous prie d'agréer en l'expression de nos sincères considérations, Monsieur le Bailli.
K.Fracassor, chancelier du Salon.
| |
| | | kolben
Messages : 5 Date d'inscription : 15/10/2013
| Sujet: Re: Correspondance avec le Salon Sam 9 Nov 2013 - 23:28 | |
| - Citation :
- Centre du Salon.
Garde Mystique, 2, Forgefer. Le 09/11/33. A Juran Aubeciel, Evêque du Fort-du-Lion au nom du Seigneur du Lion, Eldren Lionheart. Au Fort-du-lion.
Monseigneur l'Evêque,
Par la présente missive, j'ai le plaisir de vous annoncer l'ouverture publique des bibliothèques du Salon.
En tant qu'associé de choix de notre ordre, sachez que nos portes vous seront toujours ouvertes, à vous et aux membres de votre Maison. Vous trouverez dans le colis envoyé avec cette missive notre registre des écrits. Ce-dernier vous permettra de prendre connaissance des savoirs dont dispose actuellement le Salon. Vous pourrez ainsi venir consulter tous les écrits que vous désirez à notre Centre de la Garde Mystique, à Forgefer, en la présence d'un de nos membres.
Au nom du Salon et des personnes ayant permis à notre bibliothèque de s'ouvrir au public, je vous prie d'agréer en l'expression de nos sincères considérations.
K.Fracassor, Chancelier du Salon.
- Le Registre des écrits du Salon:
Première édition, le 10/11/33 LE REGISTRE DES ÉCRITS Cher lecteur, vous tenez entre les mains l'un des registres du Salon reprenant l'ensemble des textes dont il dispose au moment de la publication de cet écrit. Dans le cas où l'un ou plusieurs de nos écrits suscitent votre intérêt, n'hésitez pas à nous rendre visite à notre Centre, à l'adresse suivante : Garde Mystique, 2 Forgefer, Dun Morogh Le Centre n’ayant pas d’heures d’ouvertures fixes, vous aurez plus de chance à nous contacter par missive à l’adresse ci-dessus en précisant le ou les écrits que vous souhaiteriez consulter et vos disponibilités. Le Salon fera son possible pour satisfaire vos demandes. Nous nous ferons un plaisir de vous présenter nos ouvrages et vous laisserons les consulter dans nos locaux. Le Savoir est Devoir Le Salon Les écrits du Salon sont repris sous neuf thématiques principales : [BIO]- Biologie : biologie tant animale que végétale. [INGE]- Ingénierie : ingénierie tant civile que militaire, d'application ou théorique. [GEO]- Géographie et Géologie : géographie et géologie théorique. [HIST]- Histoire et Politique : histoire générale, histoire politique et militaire. [ARC]- Arcanes : arcanes et ses dérivés, créatures magiques et autres. [MED]- Médecine : médecine théorique ou guides appliqués. [PHIL]- Philosophie : histoire de la philosophie et nouvelles théories. [CULT]- Culture et société : coupures de presse et autres écrits ethnographiques. [DIV]- Divertissement : romans, œuvres théâtrales, poèmes et autres chansons. Convention pour le registre : par X : signifie que X est auteur de l'écrit. publié par X : signifie que X n'est pas l'auteur de l'écrit mais en a fait la publication auprès du Salon. Les écrits sont ordonnés par date de publication ou de constitution du dossier auprès du Salon. Biologie : Étude des plantes simples des Royaumes de l'Est et de Kalimdor par Anthenna Chamtombre. Les Lapins par Emïlia Brilléclat. Les trilobites par Raedric Stornfeld. Tableau Classificatoire de Stornfeld : Recherche Préparatoire par Raedric Stornfeld. Les Murlocs par Ghyllian Picoseille. Rapport de l’Etude Statistique des Ressources Piscicoles de l’île-duché d’Anstreed par Raedric Stornfeld. Les Champignons, Tome 1 : Introduction et généralités par Septimus Kromann. Les Champignons, Tome 2 : Reconnaître les comestibles par Septimus Kromann. Ethnoécologie de la Sauge-argent des montagnes par Arthémidore de Corbeaulieu. Tableau Classificatoire de Stornfeld : Le Facteur Tangible par Raedric Stornfeld. Herbier de Muhra publié par Septimus Kromann. Les Cavernes sous les Tarides, Rapport Commun de l'Expédition sous les Tarides par Kolben Fracassor, Raedric Stornfeld, Tyrick Hewert et Ghyllian Picoseille. Ingénierie : Les feux d'artifices, ou comment contrôler la lumière par Ghyllian Picoseille. Géographie et Géologie : Rapport minier : Les métaux méconnus d'Azeroth par Kolben Fracassor. Les Cavernes sous les Tarides, Rapport de géologie (voir dans BIO) par Kolben Fracassor. Histoire et Politique : De la diplomatie chez les humains, traité de géopolitique interne à l'Alliance durant la Seconde Guerre par Aislynn Sylvelarme. Le Monastère Écarlate par Emïlia Brilléclat. Dossier n°1 d'Archéologie : les Fossiles par Kolben Fracassor. La Seconde Guerre par Ethlendil Sombre Lueur. Introduction à la Guerre des Anciens : l’agencement des mondes par Etlendil Sombre lueur. Souvenirs de deuxième guerre en Khaz Modan par Kolben Fracassor. Etudes sur les Chasseurs de Démons par Tanavar Brumecroc. Les origines : Etude sur les worgens par Dorian Hawthorn. Arcanes : Réflexion sur les portails, un mémorandum sur l'utilisation correcte des portails publié par Septimus Kromann. Démonologie : Les serviteurs démoniaques, tome I par Gnomius Ombrageâme. La Magie Quantique : notes sur l'origine, la nature et l'utilisation de la magie publié par Septimus Kromann. De l'équilibre d'Azeroth publié par Septimus Kromann. Animamancie et Alchimie publié par Septimus Kromann. Médecine : Manuel des premiers secours par Tyrick Hewert. Les Cavernes sous les Tarides, Rapport de toxicologie (voir dans BIO) par Tyrick Hewert. Philosophie : Recueil des œuvres philosophique, Publié par Kolben Fracassor : "La dent d'or" écrite par B. Fontedrelle. "De la liberté" écrite par V. Taire. "La morale universelles ou les devoirs de l'homme fondés sur sa nature" écrite par P.H. d'Helbrach. "La nature n'a mis aucun terme à nos espérances" écrite par C. Dorcet. "Prière à la Lumière" écrite par V. Taire. Culture et société : Le Cerf blanc et la Lune par Septimus Kromann. Des fables pandarènes traditionnelles par Lipong Fourrure-de-jade. La Gazette de Hurlevent, Worgen et loi : la loi du Hurlement ou comment la loi perçoit les Worgen publié par Septimus Kromann. La Gazette des Forges, numéro 323 à 334-bis publié par Septimus Kromann. La Gazette de Austrivage, numéro 1 publié par Septimus Kromann. L'Hurleventoise, numéro 1 publié par Septimus Kromann. De A à Zeroth, numéro 1 publié par Septimus Kromann. À mon fils : les traditions naines publié par Septimus Kromann. Un recueil de contes et légendes, Par Septimus Kromann : "L'Ankou, le gardien et le passeur" par Inconnu. "Le pêcheur, la jeune fille et la mer" par Inconnu. "Les deux frères" par Inconnu. "Un Monarque en Royaume, une Lumière aux Cieux" par Inconnu. "La couleur du parjure" par Inconnu. "Le souffleur de braises" par C. Souffle Braise. "Le combat des loups" par Salmidanache. "Histoire d'oiseaux" par Léonàrd. "Le diamant et la goutte de rosée" par Inconnu. "Ôde à la Pierre" par Douar'na. Analyse de textes Zandalari, par Kolben Fracassor. Mensuel de la Garde de Hurlevent, numéros 1 à 4, publié par Septimus Kromann. La Gazette de Hurlevent, ensemble des articles, publié par Septimus Kromann. Divertissement : L'Histoire de Pyramond et Théleste publié par Septimus Kromann. Souvenirs par Septimus Kromann. Un recueil de chansons, Par Septimus Kromann : "Plus rien ne va" par R. Vlad. "Bancs publics" par G. Brassens. "L'Histoire éternelle" de La Belle et la Bête. "Dans le port d'Hurlevent" par J. Brelles. "Les amants d'Hurlevent" par E. Oiseau. "L'Aigle Noir" par M. de Serf. "Ciel et Terre" par Aphex. Livre de cuisine du clan d'Airain publié par Septimus Kromann. L'Histoire d'un Diamant publié par Septimus Kromann. Plus on est de fous, plus on rit publié par Septimus Kromann. Pour un sourire publié par Septimus Kromann. La fortune sourit aux audacieux publié par Septimus Kromann. Une rencontre fortuite publié par Septimus Kromann. Sur les routes publié par Septimus Kromann. Sel, sable sang et soufre publié par Septimus Kromann. Le Drame d'Orlshae, première pièce publié par Septimus Kromann. Le Drame d'Orlshae, seconde pièce publié par Septimus Kromann. Sorcier-Docteur malgré lui publié par Septimus Kromann.
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Correspondance avec le Salon Mar 11 Mar 2014 - 11:58 | |
| Au Fort-du-Lion, Le onzième jour du troisième mois de l'an 34, Au Chancelier du Salon, Professeur Kolben Fracassor, Monsieur le Chancelier,
Nous sommes au regret de devoir vous informer que nous avons dû confier la construction de nos écluses à d'autres personnes que vous. Cette décision a été motivée par votre sous-nombre, ayant de vos propres mots entraîné des retards dans la réalisation de l'ouvrage.
Nous n'excluons pas pour autant la possibilité de faire de nouveau appel à vous pour des réalisations entrant dans votre domaine de compétences, lorsque vous pourrez nous assurer que vos effectifs se portent bien.
En vous souhaitant bon courage dans vos entreprises, cordialement, Sathis Neryme, Argentier de la Maison du Coeur de Lion, Aux ordres du Régisseur de la maison, le Duc d'Aiglepic, Lord Kiel d'Althain, Représentant du Marquis de Castafol, seigneur du Fort-du-Lion, Lord Eldren Lionheart. Je rugis ! *sceau de la maison Lionheart* |
| | | kolben
Messages : 5 Date d'inscription : 15/10/2013
| Sujet: Re: Correspondance avec le Salon Mar 11 Mar 2014 - 22:51 | |
| - Citation :
- Centre du Salon
Garde Mystique, 2, Forgefer Le 11/03/34 A l'attention de Sathis Neryme, argentier de la Maison du Cœur de Lion Fort-du-Lion.
Madame/ Monsieur,
Vous me voyez, ainsi que mon confrère l'Ordonnateur Septimus Kromann qui était en charge du projet du côté du Salon, déçus par cette nouvelle et votre décision, même si nous en comprenons parfaitement le motif.
Nous ne pouvons que reconnaître le manque actuel d'effectifs dans notre Communauté ainsi que le temps qui s'est déjà écoulé depuis le lancement du projet en octobre dernier.
Il sera un plaisir pour nous de pouvoir collaborer de nouveau avec votre Maison à l'avenir pour d'autres projets, en espérant que votre décision n'affectera pas nos bonnes ententes.
Nous espérons que votre projet se réalisera le plus rapidement possible et sous les meilleures conditions.
Veuillez agréer, Monsieur/Madame, en nos salutations les plus distinguées, à moi et à monsieur Kromann.
Que la Lumière vous protège, vous et votre Maison.
Chancelier Kolben Fracassor.
| |
| | | Kiel PDG de la Karabor Fancy Chicken
Messages : 1291 Date d'inscription : 17/03/2012 Age : 30 Localisation : Les pieds sur le bureau d'Eldren.
| Sujet: Re: Correspondance avec le Salon Sam 12 Avr 2014 - 21:50 | |
| - Citation :
- Au Salon, à l'Ordonnateur et au Chancelier actuel,
En Forgefer,
De l'Inexorable, vaisseau de la Maison Lionheart, Strangleronce spetentrionale, Le douzième jour du quatrième mois de l'an 34, Messieurs,
N'ayant point pris de nouvelles depuis longtemps, je me permets de vous adresser ce courrier après un court mois de silence. Celui-ci s'explique par nos grandes activités de réorganisation de la Maison, ainsi que la préparation et la mise en oeuvre d'un nouveau plan pour dynamiser nos affaires.
Dans un souci d'assurer à notre seigneur, puis à nous-mêmes, une confortable existence et de bonnes conditions de vie, nous avons fait le pari de nous tourner vers l'exploration d'Azeroth, à la recherche de trésors et connaissances sur le monde ancien qui nous entoure. Certains de la valeur des vestiges et des objets que nous exhumerons, nous vous faisons part de notre volonté de vous céder contre une petite rémunération, certains des objets qui ressortiront de nos campagnes, en l'occurence, des stèles, des parchemins, des représentations variées.
Nous stationnons actuellement sur les côtes de la Strangleronce septentrionale, mais il serait plus aisé de nous rencontrer, si l'offre que nous vous présentons vous intéresse, lors de notre retour à Hurlevent, prévu pour le courant du vingtième jour de ce mois-ci.
En espérant avoir captivé votre attention et que vous ne nous teniez pas rigueur de nos derniers échanges,
Puisse-t-Elle vous protéger et éclairer votre chemin, Écrit devant la Lumière et la Destinée,
Lord Kiel d'Althain, duc d'Aiglepic, haut-seigneur des clans Winterlake, Hunter, Strelger et Myswelt, Régisseur de la Maison Lionheart, incarnation de la volonté du Marquis de Castafol, Vassal de lord Eldren Lionheart, Marquis de Castafol, Seigneur du Fort-du-Lion, suzerain des Maisons du Lion.
Je rugis ! <sceau d'Aiglepic> <sceau de la Maison Lionheart> | |
| | | kolben
Messages : 5 Date d'inscription : 15/10/2013
| Sujet: Re: Correspondance avec le Salon Sam 19 Avr 2014 - 14:22 | |
| - Citation :
- Bibliothèque royale
Donjon de Hurlevent Hurlevent. Le 19/04/34 A l'attention du Lord Kiel d'Althain L'Inéxorable.
Seigneur,
Je vous envoie cette lettre au sujet de la proposition que vous formulée dans votre missive du 12/04.
Après en avoir discuté avec mon collègue, sieur Septimus Kromann, ordonnateur de mon ordre, nous serions disposé à vous rencontrer à ce sujet. Mon collègue et moi-même serons cependant disponibles qu'à partir du 26 de ce moi et ce jusqu'au 30, aussi nous souhaiterions connaître vos dispositions durant cette période.
Avec salutations distinguées, Lord.
Kolben Fracassor, chancelier d'hiver du Salon.
| |
| | | Kiel PDG de la Karabor Fancy Chicken
Messages : 1291 Date d'inscription : 17/03/2012 Age : 30 Localisation : Les pieds sur le bureau d'Eldren.
| Sujet: Re: Correspondance avec le Salon Sam 19 Avr 2014 - 21:04 | |
| - Citation :
- Au Salon, à l'Ordonnateur Kromann et au Chancelier Fracassor,
En Forgefer,
De l'Inexorable, vaisseau de la Maison Lionheart, Strangleronce septentrionale, Le dix-neuvième jour du quatrième mois de l'an 34, Messieurs,
Ayant pris bonne note de vos disponibilités, et pouvons affirmer être présents durant les soirées du 26è au 30è jour de ce mois-ci. Au gré de nos rencontres, nous pourrons ainsi partager un verre en taverne et discuter plus précisément de ceci.
Avec mes salutations les plus hautes,
Puisse-t-Elle vous protéger et éclairer votre chemin, Écrit devant la Lumière et la Destinée,
Lord Kiel d'Althain, duc d'Aiglepic, haut-seigneur des clans Winterlake, Hunter, Strelger et Myswelt, Régisseur de la Maison Lionheart, incarnation de la volonté du Marquis de Castafol, Vassal de lord Eldren Lionheart, Marquis de Castafol, Seigneur du Fort-du-Lion, suzerain des Maisons du Lion.
Je rugis ! <sceau d'Aiglepic> <sceau de la Maison Lionheart> | |
| | | Cederwynn d'Althain Raiponce de Lorraine
Messages : 523 Date d'inscription : 30/06/2012 Age : 30
| Sujet: Re: Correspondance avec le Salon Sam 26 Avr 2014 - 2:48 | |
| - Citation :
- A l'attention du professeur Kolben Fracassor,
Chancelier du Salon, Sis en Forgefer,
Monsieur,
C'est avec plaisir que je prends aujourd'hui la plume pour vous annoncer que, tel que vous l'aurez peut-être appris du fait de votre présence au dit marché, ma fille, Cornélia Valenfleur, dites Cederwynn d'Althain, anciennement Delabruine, a, pour l'occasion des festivités du marché du Chocolat organisées par l'organisation dénommée "Talandra", rédigé une comédie portant sur ce thème précis.
Vous trouverez ci-joint un paquet contenant une copie manuscrite de l'originale de l’œuvre "Recettes d'Amours Perdues", ainsi rédigée par ma fille, et dont vous aurez, si tant est que vous continuâtes à aussi bien assurer la protection des droits afférents, la liberté d'exposition au sein de votre bibliothèque.
En vous transmettant mon concours le plus sincère, veuillez accepter, M. le chancelier, l'expression de mes salutations distinguées.
Lord Régio Valenfleur, Bailli au service de sa majesté, Varian Wrynn, Pair du royaume de Hurlevent, Membre de la maison des Nobles de Hurlevent. A la fine missive vient s'ajouter un petit paquet enrubanné de soie blanche, au sein duquel se trouve le fin manuscrit de la comédie "Recettes d'Amours Perdues". - Recettes d'Amours Perdues:
Recettes d'Amours Perdues De Cederwynn d'Althain PERSONNAGES :Ernest Quick, pâtissier en devenir. Jean-Poule Hun, ami d'Ernest, pâtissier en herbe et ancien caravanier. Magelan Vin, ancien pâtissier devenu cafetier. PIECE :L'annonceur, après une arrivée sobre et élégante Bonsoir, mesdames, mesdemoiselles, messieurs ! Bonsoir, et bienvenue à la représentation de ce soir ! Aujourd’hui, alors que nos ventres s’impatientent des fragrances alentours, Et que nos palais rêvent de goûter aux merveilles cuisant avec amour, Nous allons explorer les tréfonds d’une époque qui la pâtisserie marqua, Celle-là même de la découverte du chocolat. Car ne vous y trompez pas ! Il existait bel et bien une obscure période de perdition à laquelle ce fabuleux délice était inconnu ! Et comme il est toujours plus agréable de savoir ce que l’on mange, voyez, pour vous-même, de quelle manière deux pâtissiers anonymes déjouèrent les ambitions vénales d’un sinistre personnage, et étendirent au monde entier leur fantastique découverte. Ah, mais j’entends que quelqu’un vient ! Entre Ernest, qui, passant la porte du cabanon et se plaçant devant le public, salue les spectateurs avec entrain et gaieté.L'annonceurAh, ce cher Ernest Quick ! Ernest, un large sourire aux lèvres.Bonsoir ! L'annonceurVoilà notre premier gredin ! Alors que celui-ci n’était qu’un chérubin, Il se voua une véritable religion au pain et au levain ! Autant dire que pour ce messire, Ce ne sont pas les femmes mais la ripaille qu’il faut chérir ! Ernest, sous un rire franc et au publicC’est une façon de le dire ! Enfin, je ne suis pas venu seul ! Allons, où donc est encore parti se fourrer ce chenapan ? Jean-Poule, ouvrant la porte du cabanon en hâte.Il est ici ! *entre ...* Juste là, présent ! Avec l'arrivée de son grand ami, Ernest va se placer aux côtés de Jean-Poule, auquel il offre une accolade sincère.L'annonceurMais c’est donc que voilà Jean-Poule Hun, précurseur de la cuisine moderne ! Alors, où en sont vos projets de nourritures en poudre ? Jean-PouleHélas, c’est encore un problème qu’il me faut résoudre ! Soudain, alors qu'une aura glaciale vient transir Ernest et Jean-Poule, les deux se mettent à frémir.L'annonceur, un air méfiant au visage et se tournant face au public.Hola, cela ne me dit rien qui vaille. Guettons, car je gage que voici venir… Magelan, ouvrant la porte d'un grand coup de pied et entrant, bras vers le ciel.Votre Avenir ! Magelan Vin, lui-même ! « entre Kiel » Le seul, l’unique. *regarde les deux pâtissiers* Ernest. ErnestMagelan. MagelanJean-Poule. Jean-PoulePeuh ! L'annonceurAh ! Avec l’arrivée de notre troisième personnage, Voilà que notre joyeuse troupe est prête pour son voyage. Il ne me reste maintenant plus qu’à terminer ma besogne, En allant rejoindre avec vous le plancher des vaches pour méditer mon triste de rôle, Tragique destin d’un annonceur trop au fait de l'échéance. Enfin ! Que le spectacle commence ! Se saisissant de sa canne, l'annonceur de frapper les trois coups avant d'aller se placer directement au devant de l'assemblée des spectateurs. Entrent alors Ernest et Jean-Poule, tandis que Magelan sort de scène. L'annonceurLes voilà, ces gredins ! Ernest, le boulanger en mal d'aventure et de succès ! Aux côtés d'un Jean-Paul, ancien commerçant de chevaux et de poulains, aux paroles perchées mais à la notoriété égarée. Tous deux aussi perdus que leur gloire, mais pas si oubliés de la bonne fortune. Les voilà qui viennent de mettre la main sur un petit quelque chose qui pourrait leur offrir une chance opportune. L'annonceur quitte la scène pour aller rejoindre le public.Ernest, passablement enjoué.Ceci, je vous le dis, messire ! Cette fève fera notre avenir ! De cette cosse, fade et rêche, Nous ferons une confiserie pour les Titans ! De cette fève, morne et sèche, Nous ferons un plat fantasque. Pis ! Abracadabrant ! Jean-Poule, tout aussi excité.De ceux qui, en un coup de pinceau à beurre, Vous tournent l’œil, et vous chavirent le cœur. Ah ! Quelle fantasmagorique nouvelle ! Pressons, pensez-vous qu'elle fera effet sur ma belle ? Ernest, poings sur les hanches.Un filtre d'amour ? Jean, pourquoi ne voir que votre nez ? Avec ceci, je vous parle de gloire, d'absolue notoriété ! Allons, n'en avez-vous jamais rêvé, Vous, ancien marchand et caravanier, Dont les chevaux, comme les recettes, n'ont jamais été prisés ? Jean-Poule, se fendant d'une petite moue.Certes, oui, voilà que vous trouvez les mots, Mais quelle en serait la force, à ces traîtres lettres, Si vous faites fortune, privé de votre mirabeau ? Oh, cher ami. Je ne suis pas doué de votre aisance pour le paraître. Jean-Poule s'écarte légèrement, une main dos contre son front et l'autre tendue devant lui. ErnestAllons, Jean... Allons ? Que vous voilà mélancolique ? Est-ce notre éloignement, sont-ce ces baluchons ? Qui de notre sol font office de tapis certes rustiques, Mais qui, surtout, notre vagabondage vous rappelle ? Eh bien, vous dis-je ! Vous la reverrez, cette jouvencelle ! Jean-Poule, se retournant, enjoué.Pertinent, comme à votre habitude ! Me voilà ragaillardi ! D'une ardeur rude ! Pressons, Ernest, pressons ! Mettons fin à cette errance que je ne saurais souffrir ! Quittez votre lavallière et tombez ce veston ! Et greffons ces petites têtes d'un nouveau sourire ! Regardez ici, je crois tenir une idée qui a du bon, Mais risque fort, cher ami, De changer définitivement nos vies. L'annonceur, revenant sur le devant de la scène.Et voilà que nos rêveurs, désormais plus bercés par l'odeur, tantôt âcre et brûlée, Tantôt alléchante et sucrée, de recettes prometteuses que par leurs anciens songes à se perdre au milieu d'alambics, de chaudrons et de spatules. Ce n'est que plusieurs jours plus tard qu'ils finissent leur œuvre, incrédules. Ernest et Jean-Poule se tiennent devant une table recouverte de farine, de truffes et de fèves de cacao. Voûtés, ils semblent admirer ce qui doit être le fruit de leur labeur.Ernest, se dandinant sur place, impatient.La voilà, belle, splendide, Encore pure, jeune, candide, Mais tellement prometteuse, Et si somptueuse ! Mais bon sang, ce goût, si subtil ! J'en ai les papilles qui frétillent. Jean-Poule, allant lui offrir une tape sur l'épaule.Cher ami, voici qui lance notre carrière ! Mais tout de même, et sans verser dans les manières, Vous conviendrez qu'un autre nom, il nous faut trouver, Pour que notre merveille, le temps vienne marquer. Ernest, s'écartant quelque peu, songeur.Certes. C'est bien que cacao sonne un tantinet... barbare. Je ne souffrirais que cette recette soit entachée d'une pareille tare. Mais alors, quoi ? Une idée, vite. Cette recette fut une révélation, un choc. Et à la cuisine, nul doute qu'elle viendra donner le « la ». Jean-PouleEt bien voilà ! Pourquoi ne pas la baptiser « chocolat » ? ErnestN'est-ce point un brin facile ? Jean-PouleHé, c'est qu'il faudrait être subtil ? Maintenant que je la vois, à Sargeras, mes rêves de gloire, Adieu ma soif de fortune ! Il n'est qu'une chose que je désire ! Que cette merveille, tous, recouvre de plaisir ! Allons ! Nous la marierons avec des prunes ! Et ce tantôt, pourquoi pas nappant une poire ? J'y vois bien, cette fois, une touche de persil ! Ernest, allant vers le public, incrédule.Du persil ? Dans du chocolat ? Allons, ce seront les vapeurs qui vous font dire n'importe quoi ! Mais soit, optons pour cela ! Voici venir le temps du chocolat ! L'annonceurUn vent froid vient soudain mordre nos pauvres compères, alors que la porte de leur cabanon s'ouvre sur le plus triste des hères. A ce moment apparaît Magelan qui, surgissant tel un diablotin de la porte du cabanon, s'avance vers nos héros sans plus de raison. Avec lui arrivent frissons, doutes et suspicions. Ernest et Jean-Poule, quant à eux, sursautent de concert.Mangelan, droit et fier.Haha ! Voilà un bien audacieux sobriquet, messieurs, Pour cette petite perle qui fera notre joie, morbleu ! Eh bien, qu'est-ce donc que ces visages pleins d'émois ? C'est que vous ne me reconnaissez pas ? C'est pourtant bien moi, le seul, l'unique, Magelan Vin, le magnifique ! Mais je vois bien, à vos mines déconfites, Qu'il vous faut que mon histoire vous profite ! Ernest, s'avançant vers l'impudent.Hola, 'Lan Vin, pas si vite ! Outre ta présence, aussi farfelue qu'inexpliquée, Précise-moi d'abord, de ta visite, Ce que tu cherches à retirer ? Magelan, mimant l'outrage.Eh bien quoi ? Douterais-tu de moi ? Oh, Ernest ! Après toutes ces années ! Je ne compte plus les pâtisseries que nous avons vu cuire ! Combien d'Alterac-Lordaeron ? Combien d'éclairs, à la chaîne ? Quid de nos strüdels ? Pourquoi cette haine ? Moi qui ne cherche qu'à te ravir ! Jean-Poule, au public.Magelan a toujours versé dans la surenchère. Magelan, continuant sur sa lancée.Ensemble, nous avons monté nos premiers blancs en neige ! Nous les avons vu grandir, prendre du volume, Jusqu'à devenir divins, splendide ode à notre art ! Et maintenant, en moi, ta confiance se désagrège ? Que faut-il au destin pour te faire quitter cette amertume ? Jean-Poule, s'approchant, excédé.Par pitié, de ton emphase fait nous grâce ! Qui de ton jeu, qui de tes frasques ! Ta seule personne, Magelan, nous lasse ! Mordrions-nous à cet appât fantasque ? MagelanJe reconnais bien là ton esprit de commerçant, Toujours sur le qui vive, assurément.. Pour qu'un vieil ami en vienne à douter de ma sincérité, Il faut qu'il ait été caravanier ! Paranoïaque, à n'en point douter ! ErnestEst-ce donc un hasard,, en ce cas, que cette arrivée impromptue ? Alors qu'il y a de cela dix ans que nous nous étions vu, Corrigez-moi, Jean, nous finissions sur une déconvenue ? Jean-Poule, approuvant.Celle-là même, au risque de me fourvoyer, Au cours de laquelle, après nous avoir dénigré, Tu quittais notre maître, en hâte et en braies, En nous jetant au chef ton amour pour le... café ? Magelan, s'écartant dans de grands mouvements surjoués.Pah ! Cette stupidité ! J'aurais dû m'en douter ! Ignares que vous êtes, idiots trop bornés ! Comment ais-je pu croire ouvrir vos esprits étriqués ! Je ne compte plus maintenant les mois et années, Qui ont su faire de moi un autre cuisinier. Pendant que vous vous perdiez dans votre absurde recherche utopique, Je me suis lancé à corps perdu dans un voyage fantastique ! J'y ai rencontré de fabuleuses gens, comme vous ne sauriez imaginer. Ils m'ont ouvert les yeux, fait voir la vérité ! Et la voici : l'avenir n'appartient pas aux chefs étoilés. Ernest C'est un peu fort en café ! Jean-PouleLe comble, pour un chocolatier ! Magelan, se retournant vivement.Chocolatier ? Voilà un affront que je ne saurais tolérer ! Il y a bien longtemps que cette nature j'ai su transcender. Désormais, je suis bien plus qu'un simple cuisinier. Dans un large mouvement, Magelan arrache sa tenue aux tons marrons pour dévoiler un infâme uniforme vert et noir, frappé du triste sigle d'une sirène au milieu d'une étoile. Ernest et Jean-Poule reculent tous deux, horrifiés, voire écœurés.Jean-PouleLa maison de la Sirène, j'aurais du m'en douter ! Il faut être né avec une cuillère à café dans la bouche, Pour pouvoir jurer par un comportement si louche ! Dis-moi, Magelan, combien t-ont-ils promis ? Pour que notre découverte tu vicies ? Magelan, arpentant la scène.Mais rien, mon beau Jean, au contraire ! Je te le dis, te l'assure, vieux frère, Cette chose que tu as découverte, Non seulement conduira à ta perte, Mais fera notre grandeur, notre richesse et notre pouvoir ! Notre café le peuple rendra addict, et le chocolat lui en donnera l'envie ! Mêler besoin et désir, le parfait mariage pour l'asservir ! Nous remplacerons leurs croyances par nos pères collateurs ! Nous sommes universels, dans l'ombre de chacune de vos institutions. Ernest, revenant à la charge, drapé aussi bien de sa dignité que de son tablier.Tu vas trop loin, voilà que la moutarde me monte au nez ! Vouloir dénaturer la crème de notre art pour pareille avarice ? Je ne laisserai pas notre avenir succomber à ton vice ! En garde, manger ! Jean-Poule, brandissant un rouleau à pâtisserie vers Magelan.Arrière, cuisine ! MagelanHaha ! Maroufles, vils butors ! Vous apprendrez que vous avez tort ! Car la poussière je m'en vais vous faire mordre ! Rouleaux au clair, marauds ! Ce sont bien vos cous que je vais tordre ! C'est alors qu'Ernest dégaine une étrange Kafatière d'un revers de son tablier, au grand étonnement d'un Magelan désemparé. Ce dernier, s’arrêtant net, lève les mains vers Ernest dans l'optique de l'apaiser.MagelanErnest, ne fais pas l'imbécile. Je ne sais d'où vient cette merveille, mais elle est fragile. Repose-la, de grâce, Tu manipules une force qui te dépasse ! ErnestEt bien soit, la voilà, et grand bien t'en fasse ! Va a Sargeras, et avec ton café, je souhaite que tu trépasses ! Ernest envoie la Kafatière sur un Magelan surpris qui se jette pour la rattraper au vol. Pendant ce temps, Jean-Poule en profite pour asséner un coup d'estoc avec son rouleau à pâtisserie au vil Magelan qui en tombe à genoux, rouleau sous le bras.Jean-PoulePrends ça, ô pauvre hère ! Voilà le seul destin de qui met son grain de sel dans nos affaires ! Magelan, rendant son dernier soupir.Tout ce que j'ai fait... je l'ai fait pour le Moka... Magelan chute, face contre terre, alors qu'une marre de café se répand déjà sous lieu. Approche l'annonceur qui, quittant le public, se rend au milieu des trois acteurs.L'annonceurAinsi s'achève les absurdes ambitions de la maison de la Sirène, nous rappelant par la même occasion que les plus grands conflits sont parfois au plus loin des fronts, Et qu'une bonne dose de culot saupoudré d'un nuage de chance permettent rarement de sauver le monde et sa population des plus sombres machinations. (Le titre étant bien entendu une référence à l’œuvre « Peines d'amour perdues » de sir William Shakespeare.)
| |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Correspondance avec le Salon | |
| |
| | | | Correspondance avec le Salon | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|